PhiloCité | Petits-déjeuners philo – Bibliothèque de Verviers – cycle 2025-2026 – 29/11/25, 17/01/26, 28/03/26, 30/05/26 et 13/06/26
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Publié par Philocité dans À venir, Animation, Ateliers tout public, Conférences

Petits-déjeuners philo – Bibliothèque de Verviers – cycle 2025-2026 – 29/11/25, 17/01/26, 28/03/26, 30/05/26 et 13/06/26

Nouveau cycle 2025-2026 : Le(s) désordre(s)

Pour aborder philosophiquement la question du ou des désordres, on peut d’abord reconnaître que désordre et ordre sont des notions complémentaires : on ne peut penser l’un sans l’autre. Philosophiquement, plusieurs axes permettent alors d’interroger le désordre :

1. une approche politique : le désordre comme opposition à l’ordre imposé

On peut chercher à mieux percevoir les ordres institués (l’ordre social, les normativités discrètes, les institutions d’ordonnancement comme l’école, la prison ou même la famille) et à penser les tentatives pour les remettre en cause ou les destituer (l’anarchisme, les courants plaidant pour l’abolition de l’école ou de la famille). La question de la violence s’invite alors : l’ordre ne s’impose-t-il pas par la contrainte ? Peut-on alors et comment s’en dégager ? Au prix d’autres violences ?

2. une approche métaphysique : peut-on penser le désordre ?

Cette perspective invite à s’interroger sur la part subjective de notre perception du désordre : ce que nous appelons désordre est-il simplement le reflet de notre incapacité à saisir l’ordre profond du réel/l’ordre de quelqu’un d’autre ? Bergson, par exemple, souligne que ce que nous nommons désordre n’est que ce qui échappe à notre logique ou à nos critères humains d’organisation. Borgès, Pérec et Foucault questionnent ces critères et leur valeur scientifique. L’ordre est-il alors autre chose qu’un arbitraire humain/social, historiquement situé, qui impose ses critères comme universels ?

Informations pratiques :